Jean-Luc Leguay, qui signe sous le nom d’Heraclius, est aujourd’hui l’un des derniers maîtres enlumineurs. Il resterait à l’heure actuelle cinq enlumineurs réguliers, non issus d’une école d’art avec enseignement collectif, mais d’une filiation de maître à disciple, individuelle et ininterrompue depuis des siècles.
Initié pendant dix ans à cette science sacrée par un moine ermite italien, Jean-Luc Leguay est devenu, depuis la mort de son maître, le détenteur d’un savoir initiatique de l’école italienne et le premier laïc de cette tradition remontant au VIIIème siècle.
Jean-Luc Leguay, chorégraphe et directeur de la danse dans des compagnies de renom, a créé des ballets pour des étoiles internationales de la danse, de L’Opéra de Paris, du Bolchoï, de l’American ballet, de la Scala de Milan, du Stuttgart ballet… Il a organisé des spectacles sur les plus grandes scènes européennes, tels Les termes de Caracalla de Rome, spectacle de clôture du festival de Venise, festival de Nervi, Vérone, Taormina, le Liceo de Barcelone, festival de Carcassonne, les arènes de Fourvière de Lyon, Arles…
Sa vie a basculé à la bibliothèque royale de Turin en ouvrant un manuscrit médiéval. En contemplant les enluminures de ce codex et ces images de Lumière, il décide de suivre la voie monastique des Maîtres enlumineurs de tradition.
Ce « passeur de lumière » sort de l’anonymat en 1997.
Il publie trois ouvrages : Perceval le Gallois (1997), Le livre de l’Apocalypse (2000) et La Divine Comédie (2003), tous trois parus chez Albin Michel-Ipomée.
Il confie son itinéraire unique et les étapes de son initiation dans Le Maître de Lumière, (Albin Michel, avril 2004 – Dervy, mai 2009).