ŒUVRES – L’APOCALYPSE

Le livre de l’Apocalypse enluminée a fait l’objet de 2 parutions.

L’Apocalypse a été publiée aux éditions Albin Michel-Ipomée en octobre 1999.

Vingt ans après, l’ouvrage de l’Apocalypse a été l’objet d’une nouvelle parution aux éditions Dervy en novembre 2018. (Edition bilingue, Français-Anglais)

Ces livres de 128 pages comprennent 120 enluminures pour accompagner les textes apocalyptiques de l’ancien et nouveau Testament. L’ouvrage se termine par l’Apocalypse de saint Jean.

La réalisation de ce livre a demandé 4 ans de travail

La Jérusalem Céleste

La Jérusalem céleste de la révélation de saint Jean termine les textes de la Bible.

Cette représentation mythique est la clé de voûte du livre.

La perte de cette enluminure détruit définitivement l’équilibre de l’œuvre complète de l’Apocalypse.

Cette enluminure a été utilisée de nombreuse fois par les médias.

Les Editions Albin Michel ont publié cette image sur la souscription pour les appels de vente.

La symbolique de l’œuvre

La sainte cité Jérusalem est l’Epouse de l’Agneau.

La ville est un symbole féminin et maternel. Dans cette enceinte, les habitants sont nommés enfants de la cité.

La Jérusalem céleste est la grande mère, la Shekinah, principe féminin par qui le monde a pris source.

La femme qui fuyait dans le désert était l’image charnelle de la Jérusalem des derniers temps. Maintenant, l’Agneau n’est plus issu d’une mère de chair, mais d’une mère céleste.

Traditionnellement, au début du cycle, le jardin d’Eden est représenté par une forme circulaire. A la fin de cette période, la cité sainte est figurée par une forme carrée. Cette quadrature du cercle évoque l’ultime accomplissement spirituel dans la grande Totalité, par une coagulation du temps en un éternel présent, et par une transmutation de l’état paradisiaque des origines en un achèvement de l’œuvre divine.

Les douze portes aux pierres précieuses sont allégories des signes du zodiaque, des apôtres de Jésus, des tribus d’Israël, de la corde des bâtisseurs…

Tout au long de l’Apocalypse, le chiffre 7 est présent avec les églises, les sceaux du livre, les anges aux trompettes, les anges aux coupes …

4+3=7 est l’union de la terre et du ciel.
Avec la Jérusalem céleste nous passons du 7 au 12.
4X3=12 est une multiplication et une fusion de la terre et du ciel.
Saint Jean a retrouvé la jeunesse. Il tient le livre des révélations.
Un ange mesure la sainte cité comme Jean mesurait le temple. En arpentant le temple, le corps de lumière de Jean, symbolisé par l’Ange, mesurait au même instant, en simultanéité, la cité céleste.
Ainsi, nos actes ici-bas ont des répercussions dans le ciel, car il est écrit que la mesure de l’Ange est une mesure humaine.

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